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*[[Fratin]] sculpta un cheval arabe, cadeau de l'État à Metz en 1852. Placée d'abord à l'emplacement de la sculpture de Ney, à l'extremité d l'Esplanade sur l'[[avenue Ney]] puis en 1859 à l'extrême opposé. En 1892, la statue a été reléguée dans le [[Jardin Boufflers]], le parterre situé derrière le [[Palais de Justice]]. En 1897, la statue revient finalement devant le tribunal, où elle se trouve toujours. La légende veut que Fratin, à qui l'on fit remarquer que la position des jambes de son cheval n'était pas logique, se serait suicidé dans les fossés de la citadelle, ce qui est faux.
*[[Fratin]] sculpta un cheval arabe, cadeau de l'État à Metz en 1852. Placée d'abord à l'emplacement de la sculpture de Ney, à l'extremité d l'Esplanade sur l'[[avenue Ney]] puis en 1859 à l'extrême opposé. En 1892, la statue a été reléguée dans le [[Jardin Boufflers]], le parterre situé derrière le [[Palais de Justice]]. En 1897, la statue revient finalement devant le tribunal, où elle se trouve toujours. La légende veut que Fratin, à qui l'on fit remarquer que la position des jambes de son cheval n'était pas logique, se serait suicidé dans les fossés de la citadelle, ce qui est faux.
*Depuis [[1898]], le centre du jardin était occupé par une statue du Prince Frédéric-Charles, dit le Prince Rouge <ref name="berrar">{{Ouvrage/BERDébut}}</ref>, regardant vers le Mont Saint-Quentin. Après la Libération de [[1918]], elle est remplacée par une statue de [[Gilbert du Motier de La Fayette|Lafayette]] sur un cheval. En contrebas du jardin, sur l'actuel [[boulevard Poincaré]], un bassin monumental avec une fontaine a été terminé le 8 mai [[1905]].
*Depuis le 20 mars [[1898]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=PERCHET Dominique|url=https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/monument-au-prince-frederic-charles-metz-detruit/|titre=Monument au prince Frédéric-Charles – Metz (détruit)|site=e-monumen|consulté le=11 janvier 2023}}</ref>, le centre du jardin était occupé par une statue du Prince Frédéric-Charles, dit le Prince Rouge <ref name="berrar">{{Ouvrage/BERDébut}}</ref>, regardant vers le Mont Saint-Quentin. Elle est l'œuvre de Ferdinand von Miller. Après la Libération de [[1918]], elle est remplacée par une statue de [[Gilbert du Motier de La Fayette|Lafayette]] sur un cheval. En contrebas du jardin, sur l'actuel [[boulevard Poincaré]], un bassin monumental avec une fontaine a été terminé le 8 mai [[1905]].
*Le « cerf aux abois », statue d'un cerf attaqué par deux aigles, de [[Fratin]] a été donné par l'Etat en 1856. Après avoir été déposé [[place Royale]], on le place contre le mur du [[palais de Justice]], dans les jardins, en 1875. En 1890, il est envoyé au [[jardin botanique]].
*Le « cerf aux abois », statue d'un cerf attaqué par deux aigles, de [[Fratin]] a été donné par l'Etat en 1856. Après avoir été déposé [[place Royale]], on le place contre le mur du [[palais de Justice]], dans les jardins, en 1875. En 1890, il est envoyé au [[jardin botanique]].
*La sculpture représentant un vase est disposée depuis au moins la fin du XIXe siècle.
*La sculpture représentant un vase est disposée depuis au moins la fin du XIXe siècle.

Version du 12 janvier 2023 à 00:32

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Jardin Boufflers
Présentation
Type:Parc publicSuperficie:-Points d'intérêt:-
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:3e section
Historique
Date de construction:1687Patrimoine:-
TITLE-VOIES.png

Le Jardin Boufflers, aussi appelé Square Boufflers est un parterre aménagé au centre-ville de Metz, derrière le Palais de Justice et juste à côté de l'Esplanade.

Histoire

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En 1687, le jardin est construit sur des terrains achetés par Metz au chapitre de la cathédrale, et il est ouvert au public par Louis-François, marquis de Boufflers, gouverneur des Trois-Évêchés. Il servait à l'origine de potager, derrière l'hôtel de la Haute-Pierre, situé rue Haute-Pierre et hébergeant le gouverneur au XVIe siècle.

La ville de Metz date quant à elle la création du square lors du remblaiement de la Citadelle, soit au tout début du XIXe siècle [1].

De 1807 à 1817 : la Foire de Mai s'y installe.

Vers 1820, on plante 65 tilleuls sur 4 rangs le long du mur situé rue de la Garde. En 1890, deux autres rangés d'arbres sont placés sur côté du palais de Justice [2]. En 2020, le square est toujours composé de quatre rangées de chênes monumentaux et de tilleuls, avec un promontoire qui offre une vue sur le boulevard Poincaré, l'île du Saulcy et le plan d'eau.

D'abord situé dans le jardin Fabert, rue du Pont Moreau, le Sentier des Lanternes y déménage en 2020.

Origine des dénominations

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Bâtiments et monuments

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La statue renversée du Prince Rouge.
  • Fratin sculpta un cheval arabe, cadeau de l'État à Metz en 1852. Placée d'abord à l'emplacement de la sculpture de Ney, à l'extremité d l'Esplanade sur l'avenue Ney puis en 1859 à l'extrême opposé. En 1892, la statue a été reléguée dans le Jardin Boufflers, le parterre situé derrière le Palais de Justice. En 1897, la statue revient finalement devant le tribunal, où elle se trouve toujours. La légende veut que Fratin, à qui l'on fit remarquer que la position des jambes de son cheval n'était pas logique, se serait suicidé dans les fossés de la citadelle, ce qui est faux.
  • Depuis le 20 mars 1898 [3], le centre du jardin était occupé par une statue du Prince Frédéric-Charles, dit le Prince Rouge [2], regardant vers le Mont Saint-Quentin. Elle est l'œuvre de Ferdinand von Miller. Après la Libération de 1918, elle est remplacée par une statue de Lafayette sur un cheval. En contrebas du jardin, sur l'actuel boulevard Poincaré, un bassin monumental avec une fontaine a été terminé le 8 mai 1905.
  • Le « cerf aux abois », statue d'un cerf attaqué par deux aigles, de Fratin a été donné par l'Etat en 1856. Après avoir été déposé place Royale, on le place contre le mur du palais de Justice, dans les jardins, en 1875. En 1890, il est envoyé au jardin botanique.
  • La sculpture représentant un vase est disposée depuis au moins la fin du XIXe siècle.

Faits et anecdotes

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Références

  1. (fr) VILLE DE METZ, « Square Boufflers » sur metz.fr (consulté le 8 janvier 2023)
  2. 2,0 et 2,1 (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
  3. (fr) PERCHET Dominique, « Monument au prince Frédéric-Charles – Metz (détruit) » sur e-monumen (consulté le 11 janvier 2023)

Bibliographie

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