Place du Roi George

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Place du Roi George
Place du Roi George
Localisation
Quartier:Nouvelle VilleSection:4eDébut du tracé:rue Henry MaretFin du tracé:avenue Robert Schuman
Historique
Dénomination actuelle: Arrêté municipal du 25/11/1918Édifices notables:Ancienne gare de MetzAnciens noms:Alter Bahnhofplatz, Prinz Friedrich Karl Platz

La place du Roi George est une place de Metz dans la Nouvelle Ville, construite autour de la nouvelle gare de Metz érigée par les Prussiens au sud de la ville durant l'annexion.

Histoire

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Origine des dénominations

L'ancienne halle aux poissons.
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Alter Bahnhofplatz

Prinz Friedrich Karl Platz

Topographie de la voie

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Signalisations

Transports en commun

Il y a également un arrêt de bus dans le sens Cathédrale - Pompidou :

Dans le sens Cathédrale - Pompidou : Dans le sens Cathédrale - Préfecture :
♿ Arrêt Place de Chambre N83 CITY Centre Pompidou-Metz ♿ Arrêt Place d'Armes N81 CITY N83 CITY Préfecture

Bâtiments et monuments

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Faits et anecdotes

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Commerces et boutiques

L'accordeur situé place de Chambre en 1918.

2Dans la maison du 2 se trouve la filature de Félix Dreyfus qui employait 160 ouvriers [1]. Une banque est ensuite installée en 1848 par Mathieu Goudchaux, qui sera ensuite transférée au 2 rue des Clercs.

Le bar irlandais « Irish Pub » au 3 depuis au moins 2008. Le « Tam-Tam Bar » en 1984 [Note 1].3

6/8Au n°6/8, on trouvait l'Hôtel des Victoires, qui devient l'Hôtel de Paris en 1853 [2]. On le trouve aussi en 1899 puis il est germanisé Pariser Hof jusqu'en 1919. En 1926, il y avait l'Hôtel et le bar de la Cloche d'Or. C'est en 2013 la DRAC, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Lorraine, puis du Grand-Est après le redécoupage de 2015. Le n°8 est inscrit aux Monuments historiques le 21 avril 1959.

7Au n°7 se trouvait l'atelier d'Eugène-Gonzalve Malardot dès 1862, après la mort de Casimir Volmerange-Oulif et jusqu'en 1870 [3]. La boutique est rachetée par les frères Prillot en 1892 [4]. Le restaurant traditionnel « La Place Caffé » [5] en 2008. Selon cette source, l'hôtel du Lion d'or au XIXe siècle, remplacé en 1860 par l'Hôtel de France [2] (plus probablement au 25).

5/7/9Une opération de réhabilitation de l'ensemble d'immeubles au 5/7/9 (angle avec la rue du pont de la Préfecture, qui s'étend jusqu'au 2 rue des Roches) a lieu en 1981 par Logi-Est, avec le percement du rez-de-chaussée en arcades [Note 2], l'opération « les Roches en Saulcy » avec une trentaine de logements et des locaux commerciaux au RDC.

9Les locaux du journal La Semaine s'y trouvaient entre 2004 et 2006 [6]. L' « Union des assurances ... » (tronqué) en 1983 [Note 3].

11En 2010 le restaurant argentin « Pampa Grill » [7], aussi en 2008 [5]. Il ferme en 2015. Le restaurant traditionnel français « aux Trois M » jusqu'en 2017 puis le restaurant turc « Karma » jusqu'en 2019 et enfin le restaurant libanais « Au Coeur du Liban » depuis 2019. Au XIXe siècle, l'hôtel de la Providence jusqu'en 1853 [2]. Le restaurant de Christian Daeschler en 1983 [Note 3], relié au 4 rue des Roches.

15/19Dès 1865, on trouve la boutique des frères Collet (présents dans l'annuaire de 1869 [3]) et jusqu'en 1880 [8]. Au 15 le café-théâtre « Le Strapontin » en 2010 [7] et en 2008 [5].

16Le bas du marché couvert, côté place de Chambre était une halle aux poissons jusqu'au début du XXe siècle [réf. souhaitée]. En 2003, après la restauration du marché, l'emplacement est transformé en restaurant [9].

17Un facteur-accordeur de pianos, Jean Legroux, s'installe au n°17 dès 1918 [10]. Selon les sources, en 1921 il serait domicilié 10, place Sainte-Croix [11]. En 1983 et jusqu'en 2015, c'est une boutique de toiletteurs « À l'élégance du chien » puis des restaurants se sont succédés (« La piazza » en 2016, « La lanterne » en 2020).

20Dans la cave du n°20 (en 2013 le bar « Les Trappistes », « La Cave des Trappistes » [5] en 2008), on peut trouver un vestige de la muraille romaine. L'emplacement était occupé au début du XXe siècle par la poissonnerie Oehmke. La boutique s'étendait jusqu'à l'angle de la rue du Faisan pour y trouver le magasin de « comestibles » (volailles et gibier) de ce même Chr. Oehmke (« Agence Saint-Louis » en 2018). Au début du XXe siècle, le magasin de cartes postales de Scriba [Note 4].

2022Sur un îlot au centre de la place, formant les actuelles 20 et 22, on trouvait l'ancienne église paroissiale Saint Victor, démolie le 29 janvier 1768 [12]. Au 22 le restaurant italien « Carpaccio » en 2010 [7]. Le restaurant traditionnel « Le Méditerranée » [5] en 2008 et 1982 [Note 5].

23Un magasin de sellerie automobile « Auto-Housse » en 1969 puis le magasin « Auto Sport » en 1983. Ce même nom est visible sur une photo des années 1960 [13]. Restaurant « Au Cul d'Poule » en 2022.

25Au n°25 se trouvait à la fin du XIXe siècle l'Hôtel de France puis Französischer Hof. L'hôtel est toujours présent, sous le même nom, accolé à un bar-brasserie dans les années 1960 et en 1969 puis les photos montrent un hôtel-restaurant (nom incomplet) en 1983. C'est toujours un hôtel en 2008 et en 2023, l'hôtel de la Cathédrale, avec le restaurant africain « La Baraka » accolé. En 2010 ou 2008 le restaurant africain « La Baraka » [7],[5].

27Une boulangerie-pâtisserie en 1969 puis la boulangerie « Au bon pain de France » en 1983.

29Un restaurant en 1983. Le restaurant traditionnel « Gargouille » [5] en 2008. En 1905 ou 1914 c'est le magasin de bières en bouteille, puis d'alcools et spiritueux, d'Alexander Hauss [Note 6]. En 1958, le commerce « Difuplast » [Note 6].

Au 31, le restaurant « Le Pampre d'Or » [5] en 2008.

37Au n°37, une épicerie générale se trouvait au début du XXe siècle à l'endroit du restaurant La Cloche en 2012 et en 2008 [5].

39bisA l'ancien n°41, à l'angle, à l'endroit du « Pressing des Roches » en 2012, il y avait la Pharmacia Romana au début du XXe siècle [3],[14].

Au 41, le restaurant asiatique Shanghaï [5] en 2008.

43L'entrée de ce bâtiment est gardée par une porte en pierre taillée du XVIIIe siècle. Des infirmières y sont installées en 1969. En 2018 c'est le restaurant « Bistro Balthazar ».

Au 45, le restaurant gastronomique « L'Écluse » [5] en 2008.

47La porte d'entrée de ce bâtiment (anciennement n°49/47) est une porte en chêne entourée d'une sculpture en pierre taillée du XVIIIe siècle.

Au 49, l'hôtel d'Allemagne jusqu'en 1870 [2].

Au 53 le cabaret « Le Rio » en 2010 [7].

55Au n°55 il y avait l'Auberge des Franciscains, ou Züm Franziskaner au début du XXe siècle [Note 7]. En 1969 on y retrouve le magasin d'electroménager « Lavibien - Metz », toujours présent en 1997 [15]. En 2023 c'est le magasin de vélo « Cyclo Story ».

57Au n°57, à l'angle de la rue du Faisan se trouvait une mercerie-tapisserie en 1908 [Note 8], ou écrit en allemand « Tapisserie Kurzwaaren » En 2017 ou 2022, il s'agit d'un magasin d'ameublement « Chambre 57 ».

A la fin du XIXe siècle on trouve aussi l'Hôtel d'Allemagne sur la place [réf. souhaitée].

Un marché aux poissons [16] se tenait devant la fontaine de la place de Chambre, construite en 1764, et en contrebas du palais épiscopal au XIXe siècle. Les marchés ont ensuite déménagés en 1832 dans la halle couverte [1].

Au moins dans les années 1960 à 1980, une brocante se tenait en contrebas du petit escalier de la place, devant les bâtiments bordant la rue des Roches.


Histoire des transports

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la place est le siège des Messageries (le transport rapide de colis par transports maritimes, aériens et routiers vers toute la France et à l'étranger) [17], dans le bâtiment à l'angle de la rue du Pont des Roches (n°39 bis).

Une station de fiacres était postée sur la partie sud de la place au début du XXe siècle, en contrebas du marché couvert [15],[Note 4], mais aussi en contrebas de la Place Saint-Étienne [Note 8]. En 2022 et depuis 2013 se succèdent des restaurants dans les arcades du sous-sol du marché.

Au début du XXe siècle, le tramway électrique passait par rue d'Estrées et tournait vers la place de Chambre pour rejoindre le Moyen Pont.

Article détaillé : Tramway de Metz


Références

  1. ↑ 1,0 et 1,1 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  2. ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 (fr) BERRAR Jean-Claude, Memoire En Images : Metz Tome I, Saint-Cyr-sur-Loire : Editions Alan Sutton, 1996 (ISBN 2-84253-028-4)
  3. ↑ 3,0 3,1 et 3,2 (fr) FAUVEL Christian, C'était hier en pays messin, Metz : Editions Serpenoise, 2008 (ISBN 978-2-87692-780-3)
  4. ↑ (fr) ANONYME, « Histoire Lorraine » sur Lorraine Café (consulté le 23 mai 2013)
  5. ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 et 5,10 (fr) METZ MAGAZINE, Les restaurants Messins (sic.), Metz : Metz Magazine 331, 2008 (ISBN n/c)
  6. ↑ (fr) Pappers, « EDI M3 (LA SEMAINE) » sur Pappers (consulté le 26 mars 2023)
  7. ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 (fr) XAVIER, Le Graouilly 2010-11, Metz : Ville de Metz, 2010 (ISBN n/c)
  8. ↑ (fr) JAERDIS, « Metz d'hier et d'autrefois » sur cpa57 (consulté le 23 mai 2013)
  9. ↑ (fr) STRUCTURAE, « Marché couvert de Metz » sur structurae.net (consulté le 7 septembre 2020)
  10. ↑ (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
  11. ↑ (fr) Piano Fortes, « Facteurs de pianos en France » sur lieveverbeeck.eu (consulté le 23 mars 2023)
  12. ↑ (fr) GRANDVEAUX Michèle, « Place de Chambre » sur Autour des Arènes de Metz Sablon (consulté le 3 octobre 2024)
  13. ↑ (fr) FAUVEL Christian, STEINMETZ Emmanuel, Metz Nostalgie 1945 - 1975, Metz : Editions des Paraiges, 2018 (ISBN 978-2-37535-088-1)
  14. ↑ (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
  15. ↑ 15,0 et 15,1 (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  16. ↑ (fr) TEXIER Fabienne, Metz, il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Prahecq : Editions Patrimoines et médias, 2010 (ISBN 978-2-916757-51-3)
  17. ↑ (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)

Notes

  1. ↑ Voir le permis de construire 2PC370 dans les archives municipales de Metz.
  2. ↑ Voir le permis de construire 2PC374 dans les archives municipales de Metz.
  3. ↑ 3,0 et 3,1 Voir le permis de construire 2PC387 dans les archives municipales de Metz.
  4. ↑ 4,0 et 4,1 Voir l'image p61 de l'ouvrage : (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  5. ↑ Voir le permis de construire 2PC402 dans les archives municipales de Metz.
  6. ↑ 6,0 et 6,1 Voir le permis de construire 2PC408 dans les archives municipales de Metz.
  7. ↑ Voir les photos 9Fi1541 et 4Fi481 des Archives Municipales de Metz.
  8. ↑ 8,0 et 8,1 Voir image p23 de l'ouvrage suivant : (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513) ou images p26-27 de l'ouvrage suivant : (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784) ou p19 de (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)

Bibliographie

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WIP

Avant le Mettis, une voie de bus dans le sens Tassigny - Perrat, et une voie de voiture dans le sens inverse, le reste un parking. Après, secteur piéton et TCSP, parking réduit.

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