XXIe siècle

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Le XXIe siècle se déroule de 2001 à 2100. Cette page liste les principaux événements de ce siècle à Metz et le contexte historique français et mondial à la même époque.

Le XXIe siècle à Metz

Fin des années Rausch

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Metz sous la gauche

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En pleine crise des subprimes en 2008, Metz bascule à gauche pour la première fois de son histoire moderne. Le maire PS Dominique Gros lance de grands travaux et poursuit une transition vers le numérique et la recherche. Metz renforce son pôle universitaire et ses recherches en matériaux et numérique, mais se développe aussi dans le tourisme. Le 12 mai 2010, le Centre Pompidou-Metz ouvre, première antenne décentralisée d'un musée parisien en France, avec un succès immédiat de 550 000 visiteurs par an. Metz se positionne comme une ville culturelle d’envergure nationale et européenne.

Entre 2009 et 2010, de lourds travaux modifient considérablement la ville dans le cadre du plan global de transition écologique et de transports avec l'arrivée du Mettis. L'Esplanade est agrandie sur l'avenue Ney qui devient un parc piétonnier, tandis que la place de la République est vidée de ses voitures pour devenir une grande place piétonne. Tout l'ensemble de cet espace est restructuré : avenue Robert-Schuman, avenue Ney, avenue Winston-Churchill deviennent des zones de TCSP. Des parking relais sont installés en périphérie et la régie des transports quitte Blida pour rejoindre Metz-Nord. Le réseau de bus est revu en 2012 et le nouveau BHNS est lancé le 5 octobre 2013.

Le Quartier de l'Amphithéâtre se développe après des décennies de gestation : la Halle Michelin, qui ouvre en 2013 est suivie par des ensembles de bureaux et de logement sur les anciennes friches, le centre commercial Muse en 2017, le centre des Congrès en 2018 et la maison de la Métropole en 2020.

L'ère post-Covid

Après deux mandats, le maire PS ne se représente pas mais la gauche perd de quelques voix aux élections de 2020. A la mairie, en pleine période de Covid-19, c'est l'ancien député UMP (puis divers droite) François Grosdidier, ancien maire de Woippy, qui prend sa place. Il poursuit un mandat visant à relancer l'attractivité économique de la ville et à améliorer la qualité de vie des habitants. C'est ainsi qu'ouvre la Maison Heler, un hôtel de prestige près du Centre-Pompidou en 2024, un restaurant Bernard Loiseau sous le marché couvert en 2026 ou encore un hôtel 3 étoiles Rue Haute-Seille. Son mandat est marqué aussi par une politique sécuritaire forte avec l'installation de nombreuses caméras de surveillance ou le renforcement de la police municipale.

La mairie reconstruit également le pavage de toute la rue Serpenoise pour créer la Serpentine, un grand ensemble végétalisé en 2024 et 2025. Plusieurs écoles, bâtiments publics et places sont aussi végétalisés, ou piétonnisés (comme la rue des Allemands ou la Fournirue) dans une politique environnementale qui contraste avec des problèmes judiciaire autour du PLUi, dont la modification est annulée par la justice à cause d'enjeux sur les milieux naturels.

La ville-centre se développe aussi grâce à l'Eurométropole de Metz, dont le président est le maire de Metz, qui déménage du Technopôle à l'arrière de la gare de Metz. La Ligne C du Mettis est validée et son parcours officiel est présenté en 2024. La Ligne A du Mettis est allongée en 2025. Le Musée de La Cour d'Or fait revenir ses extraordinaires collections dans une nouvelle annexe, le Pavillon de la Biodiversité, non loin des Récollets, qui développe son envergure internationale avec l'institut européen d'écologie. De nouvelles élections ont lieu en 2026 dans un contexte de crise budgétaire et gouvernementale en France.

Contexte historique

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Réforme territoriale et attentats

Au début des années 2010, la France vit sous la présidence de Nicolas Sarkozy (UMP), élu en 2007. Le pays sort difficilement de la crise financière des subprimes de 2008. Le gouvernement mène une politique de rigueur et réforme les retraites en portant l’âge légal de départ à 62 ans. Cette mesure provoque d’importantes grèves et manifestations dans tout le pays. En 2010, la tempête Xynthia cause la mort de plusieurs dizaines de personnes et marque durablement les esprits. Dans le même temps, l’État prépare une réforme territoriale d’envergure, qui entrera en vigueur en 2015. Elle fusionne plusieurs régions françaises : la Lorraine perd son autonomie administrative et devient partie intégrante du Grand Est, avec Strasbourg pour capitale régionale. Metz voit son rôle institutionnel et symbolique affaibli.

En 2012, le socialiste François Hollande est élu président de la République. Son quinquennat est marqué par la crise économique persistante, le chômage élevé, et une série d’attentats terroristes à partir de 2015 (Charlie Hebdo, Bataclan, Nice, etc.) qui plongent la France dans un climat de peur et d’unité nationale. Le président engage aussi la loi sur le mariage pour tous, adoptée en 2013, suscitant des débats de société intenses.

En Lorraine, le déclin industriel continue. Les fermetures d’usines dans la sidérurgie (notamment à Florange) symbolisent la désindustrialisation du pays. Les travailleurs frontaliers vers le Luxembourg sont de plus en plus nombreux, soutenant une économie régionale contrastée. Metz développe ses activités tertiaires, administratives et culturelles, avec notamment l’ouverture du Centre Pompidou-Metz en 2010, qui renforce son image européenne.

Montée des nationalisme

En 2017, Emmanuel Macron est élu président face à Marine Le Pen, incarnant une nouvelle génération politique centriste avec son mouvement La République en Marche. Son mandat est marqué par les réformes économiques libérales, mais aussi par de fortes contestations sociales, notamment le mouvement des Gilets jaunes en 2018-2019, né d’une hausse du prix du carburant et élargi à une critique globale des inégalités et de la gouvernance. À l’échelle mondiale, cette période est bouleversée par l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis (2016-2020). Son mandat relance un discours nationaliste, protectionniste et racialisé, et creuse les fractures internes du pays. En parallèle, le conflit israélo-palestinien s’intensifie à plusieurs reprises, tandis qu’en Europe, les tensions ressurgissent avec le bloc de l’Est. L’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 marque un tournant géopolitique majeur, ravivant les logiques de guerre froide. Un Trump encore plus nationaliste est de retour aux USA en 2025.

L'ère post-Covid et la crise politique française

La France, membre de l’Union européenne, soutient l’Ukraine et renforce sa politique de défense. Mais en interne, elle fait face à de nouveaux défis notamment la crise mondiale du Covid-19 (2019-2021) qui plonge le pays dans une crise sanitaire et économique sans précédent, provoquant confinements, fermetures d’entreprises et dettes publiques massives. Crise politique aussi avec la réélection en 2022 d'Emmanuel Macron face à la montée globale en Europe de l'extrême-droite. Le président forme plusieurs gouvernements : Élisabeth Borne, puis Gabriel Attal, et enfin Michel Barnier en 2025 après une grave crise politique et budgétaire. La dissolution de l’Assemblée nationale entraîne un bouleversement politique : la majorité présidentielle perd sa domination, le gouvernement est censuré, et plusieurs gouvernements de quelques mois se succèdent en 2025. Si les Européennes de 2024 voient la montée de l'extrême-droite en Lorraine, la seule députée de Moselle, Nathalie Colin-Oesterlé, n'est pas réélue. Les Législatives anticipées voient aussi une montée du RN, la réélection des députés de Metz RE Belkhir Belhaddad et Ludovic Mendes ainsi que l'élection de la nouvelle députée centriste Nathalie Colin-Oesterlé.

En Lorraine, les mutations économiques s’accélèrent : fermeture d’industries traditionnelles, montée du secteur tertiaire, essor des activités logistiques, numériques et transfrontalières. Metz reste un pôle administratif et universitaire important. En 2024, la ville accueille le passage de la flamme olympique lors des Jeux de Paris. À l’international, la situation reste tendue : le conflit israélo-palestinien s’embrase à nouveau après des attaques meurtrières à Gaza, tandis que la Russie reçoit le soutien militaire de la Corée du Nord, accentuant les fractures du monde. L’Europe, en difficulté budgétaire et politique, cherche à maintenir son unité face à la montée des populismes et à la redéfinition des équilibres mondiaux.