Rue des Clercs

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Rue des Clercs
Rue des Clercs
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:3eDébut du tracé:-Fin du tracé:-
Historique
Dénomination actuelle: -Édifices notables:-Anciens noms:-
TITLE-VOIES.png

La rue des Clercs est une rue d'origine antique du centre ville de Metz, à l'origine deux fois moins longue que la rue actuelle. Elle est prolongée jusqu'à l'Esplanade à la fin du XIIIe siècle et comporte quelques vestiges gallo-romains.

Histoire

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Selon plusieurs sources, la rue actuelle est formée par la fusion de deux voies [1],[2] : la rue des Clercs (la partie la plus au nord, jusqu'à l'équivalent du n°15) qui date de l'époque médiévale (avant le Xe siècle [3]) et la rue Le Voué en l'Aulne (au sud, jusqu'à l'Esplanade). En effet, jusqu'au XIIIe siècle, la rue (ou peut-être juste une partie) ne formait qu'une seule voie avec l'avenue Ney sous le nom (similaire) de rue du Voué. Vers la fin du XIIIe siècle, la rue des Clercs prend alors sa forme actuelle, de la rue Fabert à l'Esplanade.

La rue prend le nom de rue des Clercs entre 1275 et 1280 [3].

En 1358, la chapelle de Sainte-Reinette est édifiée (à l'emplacement du n°13 actuel) à côté de la maison de l'aumonier. Le grand aumonier de la Cathédrale de Metz, Nemmery Baudoche, fonde 13 bourses destinées à de pauvres clercs de la chapelle [1]. Reconstruite en 1488, elle est démolie comme de nombreux signes religieux suite à la Révolution, en 1787.

Sur le plan de 1603, la rue se nomme rue du Président [1], du nom des magistrats nommés par le Roi pour rendre justice au Parlement. Durant la Révolution, elle se renomme rue Marat en 1792.

Lors de l'annexion, elle reçoit le nom de Priesterstrasse. Puis de 1941 à 1944, Graf Haeselerstrasse.

La rue devient piétonne en 1979 [4],[Note 1].

Origine des dénominations

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Topographie de la voie

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Rue des Clercs

Treize pauvres Clercs, des membres du clergé, vivaient dans la chapelle de Sainte Reinette située dans au n°13 [5] de cette rue en 1358. L'aumonier Nemery Baudoche leur accorda 13 bourses [6].

Bâtiments et monuments

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Grand Hôtel de l'Europe

Article détaillé : Grand Hôtel de l'Europe

Le « Grand Hôtel de l'Europe », « Grand Hôtel de Metz » ou « Grand Hôtel et Europe » est un bâtiment historique situé 4 rue des Clercs et qui abrite la direction départementale des Finances Publiques. C'était le plus grand hôtel de la ville de Metz jusqu'à sa reconversion en centre des impôts.

Faits et anecdotes

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n°1Les bureaux et l'imprimerie du journal Le Messin en 1833 [1].

n°2Une banque installée en 1848 au 2 Place de Chambre par Mathieu Goudchaux, qui sera ensuite transférée au 2 rue des Clercs [1].

n°5Au n°5 se trouvait un autre hôtel (l'Hôtel de l'Europe) qui était le quartier général du Maréchal Bazaine au début de la guerre de 1870. Il était tenu par Joseph Lejeune, qui obtient en 1830 le Grand Hôtel de l'Europe en face. Il est aujourd'hui connu sous le nom de Grand Hôtel de Metz. Lors des fouilles en 1850, on découvre à 8 m de profondeur des restes de colonnes et des ossements, peut-être en provenance de l'ancienne chapelle Sainte-Reinette [1]. En 1853, décès de Pierre-Paul Vever à cet endroit.

n°8Magnin Tissus sur l'entrée de la partie gauche de l'immeuble en 1982, Bialetti Store en 2018. La partie droite est prise par Petit Bateau en 2018. Entre les deux, dans le portail monumental, on trouve l'entrée vers le centre des finances publiques, qui se trouve dans l'ancien Grand Hôtel de l'Europe situé un peu plus loin.

n°10/10bisAvant la percée de la rue Marguerite Puhl-Demange, un bâtiment entier se tenait au 10 et 10bis de la rue, qui appartenait au Républicain Lorrain. Suite à l'incendie de l'ancien magasin Stuhler le 9 février 1980 à 23h [7],[8], le bloc (ainsi que les 13-15 rue Serpenoise, un immeuble du XIXe siècle dans le style rococo où se trouvait le magasin de tissus, et le n°17 rue Serpenoise) a été voué à la démolition en 1982. On y trouvait au n°10 la boutique « Charlene » en 1984 [Note 2]. En 2018 on trouve une boutique « les émaux de Longwy » à l'emplacement approximatif du 10 et « Mont Blanc » au 10 bis, mais surtout la nouvelle route percée à cet endroit.

n°12« Jane Modes » en 1982, Cotélac en 2018.

n°13Au n°13 se tenait la Chapelle Sainte-Reinette (voir plus haut).

n°14Au 14, il semble y avoir une librairie en 1990 [Note 3], le salon de thé glacier « St Malo » en 2019. En 1892, l'imprimerie Delhalt du 8 place Saint-Louis est achetée par une Société de Messins, et apporte le matériel au n°14 dans la maison reconstruite après l'incendie de l'imprimerie Rousseau-Pallez dans la nuit du 3 au 4 décembre 1871. Elle imprimera le journal Le Lorrain [1].

Aux alentours du n°15, « Pronuptia » en 1979 [9].

n°15bisAu 15bis, un magasin de sports en 1979 [9] et « Inter sports » en 1990 [Note 3], « Arizona Jeans » en 2019.

n°17Au 17, le magasin « Cristèle Boutique » et Rizzon immobilier en 1979 [9] et 1990 [Note 3], la « bijouterie Hayotte » en 1987 [10] et en 2019.

Devant le 17 sur la place (désormais 1 place Armand Knecht) se trouve l'entrée du restaurant Flunch depuis le 26 mai 1981 [11],[10]. Le restaurant ferme en 2015 et un magasin Carrefour City prend sa place en 2016. On peut retrouver au fond du magasin une partie de l'enceinte romaine de 12 mètres de haut construit au IIe siècle.

Sur cette place se trouve une fontaine [1] surmontée de deux sirènes en bronze dos à dos portant une vasque dans laquelle un angelot joue avec un cygne, de mars 1866 à 1940 qui a été déposée à un endroit inconnu [12]. Le 28 avril 1866, les riverains mécontents et puritains entourent les sirènes d'une serviette blanche avec une pancarte de protestation, faisant pression sur la municipalité pour retirer la statue, qui restera finalement en place malgré la grogne.

n°22Le magasin de textiles « Eve tricots » en 1990 [Note 3], la « Cordonnerie Bodereau » présente un peu plus tard dans les années 1990 [Note 4] et en 2019.

n°24Au 24, le magasin « Elle & Lui » en 1990 [Note 3], avec sur le côté droit, l'entrée de l'hôtel Lafayette dans les étages. C'était le magasin de vêtements « Rodier » dans les années 1990 [Note 4]. En 2019, derrière la façade refaite (sans les arcades voûtées) se trouve au rez-de-chaussée le coiffeur « Diagonal ».

n°26Au 26, « Wetzel Luminaire » en 1979 [9], la boutique d'ameublement « Arts et lumières » en 1990 [Note 3], en 2019 c'est le magasin « Madura ». L'immense porte cochère sous une voute ouvragée à droite du bâtiment sert de vitrine.

Au 30, l'institut de beauté Eglantine en 1979 [9]. Le rez-de-chaussée était ouvert en arcades, puis a été fermée pour agrandir la cellule commerciale.

n°32L'École Pigier en 1973 [Note 5] et dans la première moitié des années 1970 [13]. A cet endroit depuis 1935 [14], l'école déménage en 1977 vers la rue des Parmentiers [15].

n°34Pâtisserie Doyotte en 1973 [Note 5].

Boutique « Zazie » en 1973 [Note 5].n°36

n°38Brasserie restaurant de spécialités lorraines et alsaciennes « La Walsheim » en 1973 [Note 5] 1979 [9] et au début des années 1980 [Note 6]. La Taverne de Maître Kanter en 2008, la taverne Karlsbrau en 2013 ou 2018.

n°40La « crèmerie d'Isigny » au début du XXe siècle ou 1936 [1],[2]. Le bar à soupes « TooGoo » en 2019.

Sur le bloc détruit pour la construction des Galeries Lafayette [1], en face du n°34 à l'angle avec la rue Poncelet, un bar. En face du n°40, un graveur (?).n°?

Au 1 rue Poncelet à l'angle avec la rue des Clercs, le « bar des Clercs » en 1962 [Note 7]. En 2017 ou 2024, la boulangerie « Paul ».

Dans les années 60, la rue était ouverte aux voitures en sens unique descendant, de la cathédrale vers la place de la République, c'était toujours le cas dans les années 1990 [Note 4].

Dans cette rue a été inventé en 1934 les « Boulets de Metz », une spécialité pâtissière créée par Léon Bohr [16].

Au 1 de la rue du Petit Paris, à l'angle avec la rue des Clercs, la boutique d'Oscar Fisher au début du XXe siècle [1]. Jusqu'en 2021, la bijouterie Noël. Le 1er avril de cette même année, la bijouterie d'Edouard Genton.

Au 6 rue Winston Churchill à l'angle avec la rue des Clercs, le Wiener Cafe (ou Café de Vienne) au début du XXe siècle [1]. La façade de la rue Churchill a été transformée plus tard, avec de nouvelles entrées et des balcons en fer forgé. Le « café Geist » se trouvait au début du siècle (1912 [17],[18]) au n°6, où se trouve en 2013 le « Café bleu ». Dans les années 1970 c'était le café « Le Belvedere » [19].

Références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 et 1,11 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  2. 2,0 et 2,1 (fr) GRANDVEAUX Michele, « Rue des Clercs » sur Autour des Arènes de Metz Sablon (consulté le 24 août 2024)
  3. 3,0 et 3,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  4. (fr) CITINNOV, « Metz, comment une ville se réinvente depuis 50 ans ? » sur Citinnov (consulté le 8 septembre 2024)
  5. (fr) GRANDVEAUX Michèle, « Rue des Clercs » sur Promenade temporelle (consulté le 12 avril 2024)
  6. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  7. (fr) MISS MEDIA, « Incendie du magasin Stuhler, rue Serpenoise (9 février 1980) - Paul de Busson » sur Flickr (consulté le 4 mai 2024)
  8. (fr) KILLE, Céline, « Savez-vous que la rue Serpenoise a connu neuf incendies en 50 ans ? » sur Républicain Lorrain (consulté le 4 mai 2024)
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 et 9,5 (fr) FALCETTA Albert, « Manifestations à Metz "Longwy vivre" 4/18 » sur Image'est (consulté le 1er décembre 2024)
  10. 10,0 et 10,1 Voir l'image 2Fi1532 des archives municipales.
  11. (fr) C.B., « Metz : le restaurant Flunch ferme ses portes » sur Le Républicain Lorrain (consulté le 6 août 2024)
  12. (fr) CALVEZ Gaël, « Savez-vous quelle fontaine a créé la polémique en 1866 ? » sur republicain-lorrain.fr (consulté le 25 août 2024)
  13. (fr) GRUNWALD Gérard, « Rue des Clercs » sur image'est (consulté le 12 juillet 2024)
  14. (fr) MOHR-BOOB Aurélie, « A bonne école » sur La Semaine (consulté le 12 juillet 2024)
  15. (fr) CHERY Marie-Odile, « Une seconde jeunesse pour les anciens bâtiments de Pigier » sur RL (consulté le 12 juillet 2024)
  16. (fr) CHERY Marie-Odile, « Savez-vous que les Boulets de Metz sont une marque déposée ? » sur republicain-lorrain.fr (consulté le 25 août 2024)
  17. (fr) METZ NOS GRANDS PARENTS, « Instagram » sur instagram.com (consulté le 10 juillet 2024)
  18. (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  19. (fr) GRUNWALD Gérard, « Café Le Belvedere (Metz) » sur image-est.fr (consulté le 10 juillet 2024)

Notes

  1. Voire l'image 2Fi1798 des Archives municipales.
  2. Voir l'image 2Fi743 à l'inventaire des Archives municipales de Metz.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 Voir l'image 2Fi1553 des Archives municipales.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Voir l'image 2Fi1563 des Archives municipales.
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Voir l'image suivante.
  6. Voir l'image 4Fi1243 des archives municipales.
  7. Voir l'image suivante.

Bibliographie

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