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La première muraille romaine de Metz passait par cette place au [[IIIe siècle]]. Les [[Remparts de Metz|remparts]] sont ensuite renforcés vers la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]] au [[IXe siècle]] et une petite place est aménagée sans doute au [[XIIe siècle]] avec la construction de [[Notre Dame de la Ronde]] qui deviendra la [[Cathédrale Saint Étienne de Metz]]. Au [[XIVe siècle]] <ref name=":1" /> ou à partir de la fin du [[XVe siècle]] <ref name=":0" /> ([[1438]] <ref>{{Ouvrage/MARArchi}}</ref>), les représentations des Mystères se tenaient en contrebas, sur la [[Place de Chambre]] et les visiteurs pouvaient les observer depuis de grands escaliers qui reliaient les deux places et qui prenaient toute la largueur de la place qu'on nomme alors [[place des hauts des Degré]]<nowiki/>s ou [[place en haut des Degrés]]. | |||
La place est élevée de 6 mètres par rapport à la [[place de Chambre]]. Elle a été reconstruite sous sa forme actuelle, sur des voûtes, | En [[1511]], on trouve le nom de [[place de la Jotte]] ou [[place de la Joutte]]. | ||
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La place est élevée de 6 mètres par rapport à la [[place de Chambre]]. Elle a été reconstruite sous sa forme actuelle, sur des voûtes, en [[1714]] <ref name=":0">{{Ouvrage/BERDébut}}</ref> ou plus probablement en [[1760]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=PETIT PATRIMOINE|url=https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=57463_24|titre=La fontaine de la place de Chambre à Metz (57)|site=petit-patrimoine.com|consulté le=23 décembre 2022}}</ref>. La forme voulue par [[Jacques-François Blondel|Blondel]], en fer à cheval, s'avance en [[1763]] jusqu'à la [[Place de Chambre#La fontaine de la place de Chambre|fontaine]] posée contre le mur de soutènement de la place en contre-bas en [[1764]], avec deux rangées d'escaliers de chaque côté. La construction profite des pierres récupérées dans les décombres des 8000 m² de destructions de maisons et bâtiments religieux lors des grands travaux de la [[Place d'Armes Jacques-François Blondel|Place d'Armes]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=GIRARD Tim|url=https://youtu.be/JKJS7aGEpkk|titre=Metz, les secrets de son patrimoine|site=Youtube|consulté le=23 avril 2023}}</ref>. En-dessous, des entrepôts de fourrage pour les cheveux et les diligences sont installés. | |||
En [[1764]], [[Jacques-François Blondel]] construit sur les deux faces de la [[Cathédrale Saint Étienne de Metz]] (côté place Saint-Étienne et [[place d'Armes]]) une rangée de galerie de style classique <ref group="Note">{{Lien web|langue=fr|titre=4Fi17 - Metz, la Cathédrale et la place d'Armes (s.d.)|url=https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/4Fi17/ILUMP21550|auteur=BECQUET|site=Archives municipales de Metz|consulté le=12 décembre 2022}}</ref>, afin d'harmoniser avec les aménagements entrepris dans tout le quartier. | En [[1764]], [[Jacques-François Blondel]] construit sur les deux faces de la [[Cathédrale Saint Étienne de Metz]] (côté place Saint-Étienne et [[place d'Armes]]) une rangée de galerie de style classique <ref group="Note">{{Lien web|langue=fr|titre=4Fi17 - Metz, la Cathédrale et la place d'Armes (s.d.)|url=https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/4Fi17/ILUMP21550|auteur=BECQUET|site=Archives municipales de Metz|consulté le=12 décembre 2022}}</ref>, afin d'harmoniser avec les aménagements entrepris dans tout le quartier. | ||
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Durant ses grands travaux de l'ensemble cathédrale, [[Jacques-François Blondel|Blondel]] | Durant ses grands travaux de l'ensemble cathédrale, [[Jacques-François Blondel|Blondel]] et le chapitre font construire dès [[1762]] une rangée de maisons le long de la [[rampe de la Cathédrale]], qui faisait séparation avec la place, ne laissant qu'un accès depuis le contre-bas. Cette nouvelle lignée de bâtiments héberge une [[Bibliothèque municipale|bibliothèque]], un bâtiment militaire ou encore un restaurant. Cet ensemble de maison a été démoli lors des grands travaux en [[1904]], ce qui élargit la rue mais pas la place. | ||
En face, sur l'autre côté de la place, le chapitre de la cathédrale fait construire les dépendances pour loger le maître de musique et les musiciens de la cathédrale. | En face, sur l'autre côté de la place, le chapitre de la cathédrale fait construire en [[1762]] les dépendances pour loger le maître de musique [[Jean-Nicolas Loiseau de Persuis]] et les musiciens de la cathédrale (futur siège de la [[Direction Régionale des Affaires Culturelles du Grand Est|DRAC]]). | ||
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Nommée place | Nommée [[place Étienne]] en [[1793]] - les Révolutionnaires souhaitant retirer toutes les références à la religion - elle devient Le Parapet ou [[place du Parapet]] en [[1795]]. Elle était connue aussi sous le nom du [[Pâté de la Cathédrale]] <ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1">{{Ouvrage/WAGDico}}</ref> au [[XVIIIe siècle]]. | ||
L'utilité de la place a été diverse. Lors des différents chantiers de la cathédrale, les maisons provisoires des architectes et sculpteurs s'y sont installés dans la partie ovale ou sur la placette (voir image de [[1897]] ci-contre), avant d'être démolis en [[1905]], date à laquelle les deux rampes d'escalier, de chaque côté du pâté, sont remplacées. | L'utilité de la place a été diverse. Lors des différents chantiers de la cathédrale, les maisons provisoires des architectes et sculpteurs s'y sont installés dans la partie ovale ou sur la placette (voir image de [[1897]] ci-contre), avant d'être démolis en [[1905]], date à laquelle les deux rampes d'escalier, de chaque côté du pâté, sont remplacées. Durant l'annexion, elle devient [[St Stephenplatz|''St Stephenplatz'']] entre [[1875]] et [[1918]] puis ''[[Stephansplatz]]'' entre [[1940]] et [[1944]]. | ||
Jusqu'à | Jusqu'à l'ouverture du [[marché couvert]] en [[1831]], les marchands s'installaient sur cette place. De [[1806]] à [[1840]] <ref name=":0" />, des marchés s'y tenaient tous les jours jusqu'à midi. Il y a toujours un marché qui s'y installe le samedi matin au [[XXIe siècle]] mais la place sert principalement de parking aérien. | ||
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=== Place des hauts des Degrés, place en haut de Degrés, place du Parapet === | |||
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=== Pâté de la Cathédrale === | |||
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==Bâtiments et monuments== | ==Bâtiments et monuments== | ||
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Article à compléter
Place Saint Étienne
Localisation
Historique
Dénomination actuelle: XVIIe siècleÉdifices notables:Cathédrale de MetzAnciens noms:place des hauts des Degrés, place en haut des Degrés, place à la Jotte, place à la Joutte, pâté de la Cathédrale, place Étienne, place du Parapet, St Stephenplatz, Stephansplatz
La place Saint Étienne est une place en forme de fer à cheval située contre la Cathédrale Saint Étienne de Metz.
Histoire
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La première muraille romaine de Metz passait par cette place au IIIe siècle. Les remparts sont ensuite renforcés vers la Moselle au IXe siècle et une petite place est aménagée sans doute au XIIe siècle avec la construction de Notre Dame de la Ronde qui deviendra la Cathédrale Saint Étienne de Metz. Au XIVe siècle [1] ou à partir de la fin du XVe siècle [2] (1438 [3]), les représentations des Mystères se tenaient en contrebas, sur la Place de Chambre et les visiteurs pouvaient les observer depuis de grands escaliers qui reliaient les deux places et qui prenaient toute la largueur de la place qu'on nomme alors place des hauts des Degrés ou place en haut des Degrés.
En 1511, on trouve le nom de place de la Jotte ou place de la Joutte.
Au XVIIe siècle et début du XVIIIe siècle, on accède toujours à la place Saint Etienne par un grand escalier vers la Place de Chambre, mais aussi par la rue aux Grues dans la prolongement de l'actuelle rue au Blé [Note 1] ou par le passage du Palais épiscopal qui longe le Palais. En 1633 elle devient place Saint Étienne.
La place est élevée de 6 mètres par rapport à la place de Chambre. Elle a été reconstruite sous sa forme actuelle, sur des voûtes, en 1714 [2] ou plus probablement en 1760 [4]. La forme voulue par Blondel, en fer à cheval, s'avance en 1763 jusqu'à la fontaine posée contre le mur de soutènement de la place en contre-bas en 1764, avec deux rangées d'escaliers de chaque côté. La construction profite des pierres récupérées dans les décombres des 8000 m² de destructions de maisons et bâtiments religieux lors des grands travaux de la Place d'Armes [5]. En-dessous, des entrepôts de fourrage pour les cheveux et les diligences sont installés.
En 1764, Jacques-François Blondel construit sur les deux faces de la Cathédrale Saint Étienne de Metz (côté place Saint-Étienne et place d'Armes) une rangée de galerie de style classique [Note 2], afin d'harmoniser avec les aménagements entrepris dans tout le quartier.
Durant ses grands travaux de l'ensemble cathédrale, Blondel et le chapitre font construire dès 1762 une rangée de maisons le long de la rampe de la Cathédrale, qui faisait séparation avec la place, ne laissant qu'un accès depuis le contre-bas. Cette nouvelle lignée de bâtiments héberge une bibliothèque, un bâtiment militaire ou encore un restaurant. Cet ensemble de maison a été démoli lors des grands travaux en 1904, ce qui élargit la rue mais pas la place.
En face, sur l'autre côté de la place, le chapitre de la cathédrale fait construire en 1762 les dépendances pour loger le maître de musique Jean-Nicolas Loiseau de Persuis et les musiciens de la cathédrale (futur siège de la DRAC).
Article détaillé : Rue d'Estrées
Nommée place Étienne en 1793 - les Révolutionnaires souhaitant retirer toutes les références à la religion - elle devient Le Parapet ou place du Parapet en 1795. Elle était connue aussi sous le nom du Pâté de la Cathédrale [2],[1] au XVIIIe siècle.
L'utilité de la place a été diverse. Lors des différents chantiers de la cathédrale, les maisons provisoires des architectes et sculpteurs s'y sont installés dans la partie ovale ou sur la placette (voir image de 1897 ci-contre), avant d'être démolis en 1905, date à laquelle les deux rampes d'escalier, de chaque côté du pâté, sont remplacées. Durant l'annexion, elle devient St Stephenplatz entre 1875 et 1918 puis Stephansplatz entre 1940 et 1944.
Jusqu'à l'ouverture du marché couvert en 1831, les marchands s'installaient sur cette place. De 1806 à 1840 [2], des marchés s'y tenaient tous les jours jusqu'à midi. Il y a toujours un marché qui s'y installe le samedi matin au XXIe siècle mais la place sert principalement de parking aérien.
Origine des dénominations
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Place des hauts des Degrés, place en haut de Degrés, place du Parapet
Place de la Jotte, place de la Joutte
Pâté de la Cathédrale
Place Saint Étienne, Stephansplatz, St Stephenplatz
Topographie de la voie
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En 2022, la place est uniquement dédiée à des emplacements de parking accessibles en double voie aux voitures.
Signalisation
Il n'y a pas de panneau de place à date d'octobre 2022 sur ce lieu.
Transports en commun
En 2022, il n'y a aucun arrêt de bus.
Bâtiments et monuments
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Faits et anecdotes
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10-12En 2014, on trouve le Service territorial de l'architecture et du patrimoine de la Moselle de la Direction régionale des affaires culturelles.
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
- ↑ (fr) MARTIN Jean, Metz histoire & architecture, Metz : Editions Serpenoise, 1995 (ISBN 2876922231)
- ↑ (fr) PETIT PATRIMOINE, « La fontaine de la place de Chambre à Metz (57) » sur petit-patrimoine.com (consulté le 23 décembre 2022)
- ↑ (fr) GIRARD Tim, « Metz, les secrets de son patrimoine » sur Youtube (consulté le 23 avril 2023)
Notes
- ↑ Voir ce plan du début du XVIIIe siècle.
- ↑ (fr) BECQUET, « 4Fi17 - Metz, la Cathédrale et la place d'Armes (s.d.) » sur Archives municipales de Metz (consulté le 12 décembre 2022)
Bibliographie
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WikiMetz : Encyclopédie sur l'Histoire de Metz
