Rue Blondel

De WikiMetz, l'histoire de Metz, l'encyclopédie de Metz
Voyez la liste des homonymes : rue Blondel (homonyme)
Cette page est une ébauche, un article en cours de rédaction

L'article n'a pas encore été jugé complet dans ses sources et ses informations. N'hésitez pas à y apporter vos éléments ou à discuter de la page.

Rue Blondel
(Jacques-François)
Rue Blondel (Jacques-François)
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:3eDébut du tracé:Place d'ArmesFin du tracé:rue du Palais
Historique
Dénomination actuelle: Arrêté municipal de 23 mars 1934Édifices notables:Ancien palais de Metz, le parlement de Metz, la maison du sergent municipal, ancien Hôtel de la BuletteAnciens noms:ruelle Sergent, rue Vazelle, ruelle du Palais, passage du Palais, rue Sous-le-Palais, rue du Marché couvert, Markthallenstrasse
TITLE-VOIES.png


La rue Blondel (parfois inscrite sur le panneau : « Blondel (Jacques-François) ») est une rue de Metz dans le centre-ville. Elle relie la place d'Armes à la rue du Palais, coupée en son centre par la rue Paul Bezanson. Elle doit son nom actuel à Jacques-François Blondel (1705-1774), architecte français à l'origine de l'hôtel de ville et de la place d'Armes à Metz. On lui doit également la construction inachevée du Parlement de Metz et du Palais épiscopal, actuel marché couvert.

Histoire

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !

Moyen Âge

Au XIIIe siècle (1284 [1]), la première partie de la rue (de l'actuelle place d'Armes à l'actuelle rue Paul Bezanson) est nommée ruelle Sergent, du nom de la maison du sergent municipal. Une voûte, comme l'on nomme voûte du Palais, recouvre la ruelle et à son extrémité, elle formait un porche d'accès.

De 1315 à 1317, le Palais, l'ancien hôtel de ville de Metz est construit à l'entrée de la ruelle Sergent, vers le n°2 actuel puis vers le n°11. En 1338, la deuxième partie porte le nom de rue Vazelle [1] (ou Vaxelle), puis au XIVe siècle, la rue entière est nommée rue Vazelle. Longue de 100 mètres, elle relie l'actuelle rue du Palais à l'actuelle place d'Armes.

Renaissance

Au XVIe siècle, on appelle également cette rue passage du Palais, ruelle du Palais ou rue Sous-le-Palais, car elle débouchait sur le Palais, l'administration de la Cité messine.

En 1554 : Robert de Lenoncourt, évêque de Metz, condamne la ruelle d'un côté et elle devient une impasse du côté de la place d'Armes, devenant un jeu de paume.

XVIIe siècle

L'église et les anciens jardins situés sous le projet de Parlement au XVIIe siècle.

La voûte de l'ancienne ruelle Sergent étant détruite, une autre voûte est reconstruite à l'entrée entre 1665 et 1666.

En 1633, le parlement s'installe dans le bâtiment du Palais. Les salles de l'administration de la cité se déplacent alors sur l'aile sud (entre la rue et le 1-3 rue Fabert, à l'emplacement des arcades). Entre 1663 et 1771, l'hôtel de ville revient dans la rue Vazelle, et occupait les deux blocs de maisons situés aujourd'hui de part et d'autres de la rue Paul Bezanson. En 1765, Blondel sur ordre de Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle entame les travaux du nouveau Parlement de Metz, dont seule la façade sera achevée, à l'avant de la rue, donnant sur la nouvelle Place d'Armes.

XIXe siècle

Le palais est détruit entre 1802 et 1810 [1]. Par arrêté municipal du 1er juillet 1816, la rue est renommée rue du Marché couvert. La rue est toujours une impasse en 1870 [Note 1]. Elle dispose de deux autres voûtes : à son intersection avec la rue du Commerce (rue Paul Bezanson de nos jours) puis une située à son intersection avec l'actuelle rue du Palais.

XXe siècle

Entre 1875 et 1918 puis entre 1940 et 1944, la rue devient Markthallenstrasse (traduction littérale de rue du Marché couvert). Son nom définitif est donné par arrêté municipal le 23 mars 1934, la rue Blondel. La rue a toujours une voûte, seulement à son extrémité nord, sur la place d'Armes.

La voûte du Palais
Détail de porte au n°2

Origine des dénominations

Ruelle Sergent

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !

Ruelle du Palais, passage du Palais, rue Sous-le-Palais

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !

Rue Vazelle, rue Vaxelle

Vazelle pourrait être une dérivation de vaxel(le), une ancienne mesure qu'utilisaient les ouvriers des salines de Lorraine pour compter les sels. Un vaxel pesait 34 à 35 livres [2]. Situé dans le quartier commercial de la ville, cette rue était fréquentée par les commerçants.

Rue du Marché couvert, Markthallenstrasse

La dénomination rue du Marché couvert en 1816 vient du fait que la municipalité avait prévu d'implanter un nouveau marché couvert à proximité du Palais. À la Révolution, Jacques-François Blondel ne peut terminer la construction du palais épiscopal et du Parlement. Le palais épiscopal abandonne ses fonctions originelles, un toit est posé à la hâte sur le premier étage et la municipalité décide finalement de le transformer en 1822 en marché couvert, ce qui sera effectif vers 1831. L'autre projet de marché couvert est donc abandonné et la rue reprendra ce nom sous l'annexion quelques années plus tard, restant à proximité directe du nouveau marché.

Rue Blondel

Article détaillé : Jacques-François Blondel

Blondel est né le 8 janvier 1705 à Rouen, et est mort le 9 janvier 1774 à Paris. Architecte et théoricien, il est professeur d'architecture au XVIIIe siècle, il devient professeur à la prestigieuse École de l'Académie en 1762. On lui confie alors le projet d'aménagement de la place d'Armes de Metz. Il y dessine le nouvel hôtel de ville (1761), puis le construit entre 1764 et 1771 [3], et construit également le portail occidental néo-classique de la cathédrale Saint-Étienne (1764), détruit pendant l'annexion allemande (mars 1898 [3]). Il fait ériger des parois néoclassique tout autour de la cathédrale.

Il fait construire aussi une rangée de maisons le long de la rue d'Estrées, et dessine également les plans de deux palais majestueux qui devaient encercler la place sise devant le portail de cette cathédrale (actuelle place Jean-Paul II) [4]. D'un côté, le palais épiscopal, en forme de U, et fermé par un portail monumental sur la quatrième face. De l'autre côté, le Parlement, dont seule la façade sur la place d'Armes sera terminé. Les travaux des deux ouvrages sont interrompus en 1771 à la mort du maréchal d'Estrées. La construction du palais épiscopal commence après la mort de Blondel, en 1785, d'après ses plans et ordonnée par Mgr de Montmorency-Laval, évêque de Metz. Mais le chantier est arrêté durant la Révolution. Le département le rachète en 1810 pour en faire un palais de justice. Mais la ville le rachète en 1821, et en 1831 Pierre-Sylvestre Jaunez le transforme en marché couvert.

Blondel a également dessiné les plans du Corps de Garde sur la place d'Armes, actuel Office de tourisme. Cette place devait symboliser la réunion des quatre pouvoirs : militaire avec le corps de Garde, religieux avec la cathédrale, judiciaire avec le parlement et administratif avec l'hôtel de ville.

Topographie de la voie

En 2022, on trouve une plaque signalétique de rue ancienne sur fond bleu (avec mention de la section) sous la voûte d'accès en-dessous du Parlement, sur le mur Est. Il est écrit : « Rue Blondel Jacques-François / Architecte de la Place d'Armes / (1705 - 1774) ». Une autre plaque de rue, cette fois sous la forme signalétique standard sur fond bleu, se trouve sur le mur Est à l'angle avec la rue Paul Bezanson. Il est inscrit : « Rue Blondel / Architecte de la Place d'Armes / 1705 - 1774 ». Une dernière plaque, sous le format moderne sans section, est présente sur le mur Est à l'angle avec la rue du Palais et reprend la première dénomination : « Rue Blondel Jacques-François / Architecte de la Place d'Armes / (1705 - 1774) ».

À date d'octobre 2022, la rue est uniquement piétonne. Aucun arrêt de bus ne s'y trouve.

Bâtiments et monuments

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !

Faits et anecdotes

1507 : Installation de l'Hôtel de la Bulette, en provenance de l'actuelle place Sainte-Croix, qui sera supprimé en janvier 1792 [1].

16 juillet 1605 : Une forge située dans cette rue est utilisée pour créer la cloche de la Mutte qui sera installée dans la Cathédrale Saint-Étienne.

1992 : Pour attirer les commerçants, les concepteurs du livre Metz l'européenne n'hésitent pas à nommer la rue Blondel, rue du Marché couvert sans citer le nom réel [5].

n°1n°2Par arrêté du 19 janvier 1928, la façade et la toiture de l'immeuble du parlement (12, 13, 14, 15 place d'Armes, 1 et 2 rue Blondel) sont classés aux monuments historiques.

n°2Les anciens locaux de JoRo Networks s'y trouvaient entre 2010 et 2013. En 1936, il y avait un magasin de fruits et légumes en gros au n°2 [6].

n°4La famille Ladoucette vivait dans la Maison de la Grille de Fer, situé dans cette rue.

Références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  2. (fr) AUTEURS MULTIPLES, « vaxel » sur Wiktionary (consulté le 22 janvier 2013)
  3. 3,0 et 3,1 (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
  4. (fr) CITYMETZ, « Rues de Metz » sur Citymetz (consulté le 22 janvier 2013)
  5. (fr) MARTIN L., Metz l'européenne années 1993-1994, Nancy : Alyse Editions, 1992 (ISBN n/c)
  6. (fr) GRANDVEAUX Michèle, « Autour des Arènes de Metz Sablon » sur Promenade Temporelle (consulté le 23 janvier 2013)

Notes

  1. Plan de Metz paru dans Le Figaro en 1870.

Bibliographies

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !